IL N'Y A PAS DE MODE SI ELLE NE DESCEND PAS DANS LA RUE. COCO CHANEL

25.10.07

Une robe Cavalli@HM, une !

Cet après-midi, je discutais (en 2007, discuter = communiquer par mail) avec trois de mes meilleures amies.
Beaucoup de boulot, blabla, pas de vie sociale, blabla, bientôt un diner de filles blabla, voyage d'affaires, blablabla...
Et puis, l'une d'elle nous rappelle - à juste titre - que pendant qu'elle sera en plein milieu de la cambrousse en train de chasser le multimarque, nous, nous serons à Paris...
Et qu'à Paris, et partout dans le monde, le 8 novembre, y a Roberto qui débarque chez HM (prononcez aichénaiïm).
Pour vous situer le contexte et surtout pour vous donner quelques infos utiles sur mon amie : mon amie est à Cavalli ce que Posh Beckham est à GAP : une antithèse. Elle aime les skinny, les mini jupes, les tee shirts à trou trou, les gilets, les manteaux, les chaussures (elle a au moins... 300), les bijoux (surtout avec des têtes de mort) et le maquillage (surtout MAC). Moi je trouve qu'elle a un style fabuleux (elle a notamment des bottines Freelance rouges à etoile blanche collector à glisser sur une peau de banane !), en plus elle est fine comme une liane, mais quand on la voit on pense pas tout de suite à Roberto Cavalli...

Et voici comment la conversation se poursuit :
Elle :
He bien, je vois que c'est pas la période la plus "chaude" de l'année... Vivement 2008 !
Je ne serai malheureusement pas là la semaine prochaine, je reviens le jeudi 8 (très tard) : n'oubliez pas, c'est le lancement de Cavalli chez H&M, et j'ai vu une super robe de cocktail doré...
Moi :
tu veux qu'on te la prenne la robe ?
Ou c'etait juste une blague degré 18 comme tu sais les faire ?
Elle :
Prenez-la en 36 ou 34, au pire je la ramène si elle ne me va pas .
Ceci n'est pas une blague, je le jure.
http://blog.hm.com. Sur cette adresse mail, vous verrez ma robe : bandeau photo de droite, la fille qui a le chignon porte MA robe.
On la voit mieux dans le magazine Instyle Allemand ou dans le Cosmopolitan Allemand (ben oui, je suis allée en Allemagne cette semaine pour le boulot)
Merci pour votre attention, on s'appelle.

Voila, vous ca ne va pas forcément vous faire rire, ben moi : Si !
Et là, je me dis : OK on est des modasses, il faut se l'avouer maintenant Nardj, you are a modasse girl !... Des filles un peu tarées qui courent le bitume pour une robe qu'elles porteront moins souvent que le cintre auquel elle sera suspendue, aux côtés de toutes les autres...
Mais c'est pas grave il nous la faut cette robe : parce qu'elle est à nous, elle nous appartient... Deja??? ... Oui déja !?

Après nous serons condamnées à trouver des occasions afin de pouvoir la mettre...

- Chéri, je vais faire le marché !
- Habillée comme une "biatch" ??
- MA Roberto Cavalli ? une robe de biatch ???? Mais tu comprends rieeeeeennnnnnn !!!!!!

Sans compter que notre banquier nous a posé un bracelet électronique qui hurle dès que l'on se trouve à moins de 3 mètres d'une boutique (je vous raconte pas la galère sur le boulevard Haussmann, obligée de circuler au milieu de la chaussée pour pas sonner...)

Enfin, toujours est il que pour appuyer le propos d'une chic fille, il faut qu'on arrête de se voiler la face et qu'on cesse cette imposture comme elle dit. La mode, c'est avant tout une affaire de SIM-PLI-CI-TE !
Rien de tel qu'un tee-shirt MJ, un slim et une paire de low boots pour se sentir bien, et vade retro la modasse...


Sur ce, rendez vous le 8 novembre... La première arrivée nous garde une place dans la queue !





24.10.07

My fetiche silhouette of the week

A défaut de trouver mon bonheur en magasin, et dans mon porte monnaie (je me suis interdite de cb pendant une semaine pour voir...), je me suis fait un passage en revue de mes créateurs préférés de la saison. Il faut bien que je m'occupe à défaut de pouvoir - ou plutôt de m'autoriser à - faire du shopping
Je me suis dit : "ma petite Nardj, inutile de reluquer et de baver sur les looks books de l'été prochain, on est à peine entré dans l'hiver : vis le moment présent" !
J'ai donc passé deux (quatre) bonnes heures à (re)checker tous les défilés sur le net, et j'ai trouvé ma tenue number one (pardon pour la consonance r'n'b!).

C'est Isabel la Marante qui en est l'auteur.

Une tenue à laquelle je peux ENFIN m'identifier bien qu'elle soit portée par une fille à qui tout va (=un mannequin) : ni flashy, ni pointue, ni connotée hiver2007, ni classique, ni rien de tout ça...
Au contraire, j'aime sa neutralité, son intemporalité, son allure chic légèrement baggy, elle me donne envie de confort et d'élégance... Tout ce que j'aimais en elle à ses débuts, et que j'ai retrouvé dans sa collection d'hiver.
Je kiffe et je surkiffe son petit gilet blanc qui se pose là, en toute simplicité, sa blouse surdimensionnée et son pantalon mi-smoking mi-cargo. Le tout accessoirisé d'une simple paire de souliers de filles gris souris.

Voila... c'est mon look of the week ! Et vous, vous en pensez quoi ?


crédit photo : vogue.fr




Braderie A.P.C

Je n'ai qu'un mot à dire : YOUPIII !
En plus c'est à la fin du mois... Donc on n'aura même pas besoin de faire un mot d'excuse à notre banquier !


23.10.07

Humeur Low boot : le parcours de la combattante

Aujourd'hui je suis d'humeur low-boot !

J'ai beau me raisonner en me disant que ce n'est qu' une tendance de saison, et que l'été prochain la low-boot sera totalement dépassée, je n'arrête pas d'y penser !
Alors pour la peine, j'ai décidé d'investir le minimum dans cette paire de low boot (entre 50 & 70 euros maxi) :
1. Ce qui me laissera toute liberté financière d'investir dans une petite robe d'hiver pour aller avec
2. Ce qui me déculpabilisera de m'acheter une nouvelle paire de chaussures dont je n'ai évidemment pas besoin (Quoique, pour moi l'achat de chaussures fait partie des achats de première nécessité, c'est mal docteur ?)
3. Ce qui me permettra d'aborder le mois de novembre avec cette nouvelle résolution : porter plus souvent des chaussures de filles...

Je suis donc partie en quête de l'objet de convoitise.
J'ai fait la moitié de l'étage du Printemps Haussmann : aucun modèle ne me plait (bout rond, talon trop bas, trop haut, cuir abimé, plus ma taille...)
La seule qui me plaise se trouve chez Zara, hors j'ai décidé depuis cette semaine de boycotter Zara (leurs produits sont de plus en plus chers et de mauvaise qualité... J'en reparlerai dans un prochain post, une Chic Fille en parle cette semaine...)
Donc je poursuis mes recherches, et je fuis le Printemps Haussmann qui commence à devenir une ruche de folles furieuses hystériques comme moi (c'est l'heure du déjeuner et le QG de toutes les femmes du quartier). Je me dirige chez H&M, je vais ensuite chez Mango, j'évite les Galeries Lafayette (trop moche, vendeurs pas sympa, niveau sonore trop élevé, espace chaussures inaccessible en période promotionnelle...). Je fais chou blanc. Ca commence à m'agacer... Je commence à être frustrée... Je dois mé résigner, mais je vais quand même faire un tour dans le Marais, histoire de me consoler en regardant les vitrines... Abu d'abi bazar, APC, Shine, Zadig, American Vintage... Ah oui, je me rappelle tout à coup que je recherche des CHAUSSURES ! Pas un nouveau top à 450 euros...
Je suis sur le point d'abandonner... Et prend le chemin du retour, amère...

Il est 19h... Je rentre après avoir fait quelques courses pour le dîner. Je n'ai rien trouvé, à part ça !!!

La photo je l'ai chopé sur internet, because j'ai plus de batterie dans mon appareil photo... Je vous pose donc deux questions : d'après vous, d'ou viennent ces magnifiques low boots & combien je les ai payées ?

22.10.07

La mode des années folles à Galliera

C'était juste après la Première Guerre mondiale... Les femmes sont avides de liberté et de singularité. Telles des Coco Chanel, elle s'amusent, sortent, dansent le charleston, coupent leurs cheveux façon 'garçonne'. La mode prend un nouvel élan... La mode revit...

C'est pour vous raconter ces folles années que le Musée Galliera expose depuis quelques jours la mode telle que l'on pouvait la porter à cette époque. La parisienne est alors élégante, élancée, toute de lamée vêtue et accessoirisée de plumes et de paillettes, le soir. Le jour, elle s'habille comme un homme : sweater, ensemble en maille, pyjama... Son vestiaire s'inspire à haute dose de la garde robe masculine. Elle s'affirme !

Vive Chanel, Lanvin, Poiret Patou et Worth ! Ces grands noms, devenus des références incontournables de nos créateurs actuels, ont initié ce mouvement de mode et marqueront les méthodes de travail de tous les ateliers de couture.

Cette exposition du Musée Galliera est véritablement exceptionnelle. Tellement exceptionnelle que les pièces les plus fragiles ne sont présentées que 15 jours, aussitôt remplacées par d'autres pièces de mode toutes aussi inoubliables ! Au total près de 170 modèles, 130 accessoires et 50 parfums et cosmétiques, illustrés comme il se doit par une exposition photographique et video qui vous plongeront en plein coeur des années 20 !

Musée Galliera
10, avenue Pierre 1er de Serbie – 75116 Paris
tél.: 01 56 52 86 00 / fax : 01 47 23 38 37
métro : Iéna ou Alma Marceau
www.galliera.paris.fr
Ouverture de 10 h à 18 h, tous les jours sauf le lundi (de 14 h à 18 h les jours fériés)